09 maiFormation porcin au rapport mon colonel

Voici le bilan de la formation que nous avons organisé sur les porcins, avec la participation de l’éthologue Camille Dorn.

13 participants nous ont fait le plaisir de leur présence et ont pu découvrir la richesse intellectuelle des cochons par l’explication détaillée de plusieurs protocoles d’études sur la cognition porcine présentée par Camille Dorn.

Après cette partie bien réjouissante, j’ai eu à ma charge de faire découvrir le métier d’éleveur et les techniques d’élevage actuelles, que ce soit en traditionnel (terme plus sympathique que « industriel » ou » intensif « mais qui ne fait que mettre du fard sur une réalité franchement terrifiante) ou en bio.

L’immense majorité de mes informations a été puisée directement parmi la multitude de sources fournies gracieusement par la filière viande partout sur internet, où s’étalent sans pudeur les techniques de contention et de mutilation qui font la fierté de l’agriculture Française.

Après une vision globale de l’élevage français en industriel et en bio, Camille Dorn à procédé à une conclusion sur les normes de bien être et les problèmes que pose l’élevage sur ce sujet.

Après 3 mois de dur labeur sur cette formation, c’est un franc succès dont nous sommes fiers et heureux.

Je tiens à conclure cette première séquence de formation où se sont succédé les systèmes d’élevages plus ou moins contraignants, la violence et le bien être, les lois internationales plus ou moins appliquées, par le simple fait suivant : tout ceci est inutile.

Les cochons ne sont pas notre propriété mais la leur et seulement la leur.

La viande n’est pas un mal nécessaire, c’est un mal absurde.

Merci à tous les participants à cette formation et à tous les militants de la cause animale.

 

 

Allez je ne résiste pas à vous faire partager un extrait du site www.3trois3.com cité lors de la formation :

« A l’heure actuelle les truies en tant qu’unités de production doivent passer le plus de temps possible en gestation. Durant cette période, elles sont placées en cage à compter de la saillie et jusqu’à une semaine avant la date prévue de mise-bas. Les cages sont justes assez grande pour permettre à la truie de se lever ou de se coucher mais guère plus. Elles passent donc 90% de leur vie dans ces espaces restreints.

Du point de vue de la production, ce système se justifie, principalement pour deux raisons:

-D’une part, les loges réduisent la capacité de mouvement des animaux et par conséquent leur dépense énergétique. En d’autres termes, les coûts d’entretien sont réduits. 
-D’autre part, le logement individuel permet de surveiller chaque animal en particulier et d’adapter son régime selon les besoins, de façon à ce que chaque animal présente des conditions corporelles adéquates lors de la mise-bas. La truie pourra ainsi mieux surmonter la période de lactation, étape très critique, et arriver à la gestation suivante dans de bonnes conditions. »